vendredi 28 septembre 2018

122.

Elle est étendue et ronfle légèrement. René se déshabille et, avec des gestes précautionneux, essaie de s'étendre sur la couche sans réveiller Opale.
  Les ronflements s'arrêtent d'un coup.
  Zut. Raté.
  - Je vous attendais, chuchote-t-elle sans ouvrir les yeux.
  - Désolé, je vous ai réveillée ?
  - Je me demandais combien de temps vous alliez mettre à me rejoindre.
  - Je croyais que vous étiez fatiguée et que vous dormiez.
  Elle soulève le drap et dévoile sa nudité. Lentement, Opale approche sa main pour la placer sur le cœur de René et s'empare de la sienne pour qu'il fasse la même chose.
  Il sent les battements accélérés de la jeune femme.
  Je sens son cœur, et je sens aussi son énergie de vie.
  Nos deux rouars se connectent via nos mains sur nos cœurs.
  - Je crois que nous avons été interrompus la dernière fois par votre Atlante, puis par les péripéties liées à nos " activités ludo-éducatives ", dit-elle avec un clin d'œil.
  C'est comme cela qu'elle appelle la découverte des squelettes géants et notre séjour en prison ?

  - Il faudrait donc reprendre là où nous nous étions arrêtés, n'est-ce pas ?
  Alors, intimidé, il s'approche et serre dans ses bras la femme qu'il désire le plus au monde.
  J'ai tant attendu cet instant. Saurai-je en apprécier toute l'intensité ?
  Ils s'embrassent. Alors leurs deux âmes fusionnent pour produire une énergie qui les dépasse.
  Cet instant, je veux ne jamais l'oublier.

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